Dans un monde où le tourisme évolue vers plus de conscience et de durabilité, l’ancrage territorial devient une valeur essentielle pour les établissements accompagnés par Hôtels Business Angels (HBA). Composée de quatre hôtels emblématiques — l’Hôtel de la Mer, la Villa Arthus-Bertrand, Le Goyen et Le Nautica — la collection HBA s’engage avec authenticité dans la valorisation de son environnement naturel, humain et culturel. Chaque adresse incarne une hospitalité enracinée dans son territoire, à travers des choix forts en matière de partenariats, d’approvisionnement local et de respect du patrimoine.
Un ancrage territorial traduit par une relation sensible à l’environnement
L’environnement n’est pas un arrière-plan, mais une matière vivante avec laquelle les hôtels dialoguent chaque jour. Il ne s’agit pas seulement de réduire son empreinte écologique — même si cela compte — mais d’entrer en résonance avec le lieu, de respecter son rythme, ses ressources, sa lumière.
À Brignogan-Plages, sur la Côte des Légendes, l’Hôtel de la Mer s’inscrit avec douceur dans le paysage côtier. Sa démarche environnementale se traduit par une gestion attentive des ressources, la réduction des plastiques et le choix de matériaux sobres et durables. Ici, les grandes baies vitrées ne sont pas qu’esthétiques : elles prolongent la mer dans les espaces, effacent les frontières entre dedans et dehors.
Le Nautica, à Perros-Guirec, poursuit une démarche similaire en valorisant l’architecture contemporaine au service du paysage. Rien d’ostentatoire : une ligne claire, des matériaux naturels, un bâtiment conçu pour épouser la lumière changeante du littoral breton. Dans ces lieux, l’écologie n’est pas une obligation, mais une forme d’élégance discrète.
L’assiette comme expression du territoire
La cuisine est souvent le premier contact intime que l’on a avec un territoire. Elle porte en elle les saisons, les gestes transmis, les produits cultivés ou pêchés à proximité. Lorsque cette cuisine est pensée avec soin, elle devient un langage. Un moyen d’habiter la région de manière sensible.
Au Bistrot Gourmand de l’Hôtel de la Mer, on retrouve cette logique : les poissons viennent des côtes voisines, les légumes des champs du nord Finistère, les recettes rendent hommage à la Bretagne sans jamais tomber dans le folklore.
À Audierne, le restaurant Le Goyen défend une gastronomie marine épurée, ancrée dans la baie. Le chef y compose ses assiettes comme on raconte une histoire, en faisant dialoguer produits bruts et créativité locale. C’est une manière d’entrer en relation avec le vivant : cuisiner, ici, devient une forme de reconnaissance envers ce que la mer et la terre offrent. Dans chaque adresse, la table devient ainsi un espace de narration du territoire, à travers ce que l’on choisit de cuisiner — et de ne pas cuisiner.
Des liens vivants avec les acteurs locaux
Un hôtel véritablement ancré dans son territoire ne peut fonctionner en autarcie. Il vit au rythme des marchés, des producteurs, des créateurs, des associations, des initiatives culturelles qui l’entourent. Il agit comme un relais, une courroie entre le visiteur de passage et le tissu local.
Ce lien vivant prend différentes formes. À Audierne, Le Goyen collabore avec des guides nature pour faire découvrir le Cap-Sizun autrement. Ces partenariats permettent d’ouvrir une porte sur la biodiversité, les traditions maritimes ou les récits populaires du littoral. Ce sont des expériences souvent discrètes, mais qui laissent une trace durable.
Sur l’île de Noirmoutier, la Villa Arthus-Bertrand propose quant à elle des escapades douces : balades à vélo, découverte des marais salants, rencontres avec des producteurs. Ces propositions ne sont pas conçues comme des animations touristiques, mais comme une invitation à adopter le rythme de l’île, à s’en imprégner doucement. L’ancrage territorial, ici, prend la forme de collaborations humaines, sincères, et durables.
Voyager autrement, à l’écoute des lieux
Ce qui unit les hôtels de la collection HBA, c’est leur capacité à faire ressentir le lieu. Pas seulement à le montrer, mais à en transmettre l’atmosphère, les nuances, la profondeur. Cela peut passer par la matière d’un mur en pierre, par la lumière du matin sur une façade, par une suggestion d’itinéraire à pied plutôt qu’en voiture. Rien d’imposé, rien de forcé — juste une invitation à ralentir, à observer, à habiter autrement.
À Brignogan, le silence du soir sur la plage, la présence minérale des rochers, l’absence de foule construisent une forme de luxe rare : celui du temps retrouvé. À Noirmoutier, la lumière qui traverse le Bois de la Chaise, les ombres des pins sur les façades blanches, le bruit du vent dans les marais créent un rapport au monde immédiat, presque intuitif.
C’est là, peut-être, que se niche le véritable ancrage territorial : dans cette capacité à faire ressentir ce que les habitants vivent au quotidien, à donner accès à une forme de beauté sans mise en scène.
L’expérience du lieu, bien plus que le séjour
La collection HBA n’impose pas une identité homogène à ses hôtels. Au contraire, elle valorise les singularités, les héritages, les formes de présence discrètes que chaque lieu développe. Mais tous partagent cette conviction : l’hospitalité n’a de sens que si elle est enracinée.
Par leurs engagements environnementaux, leur lien avec les producteurs, leur respect du rythme local, ces hôtels offrent plus qu’un hébergement : ils proposent une manière d’habiter le monde avec soin, mesure et respect. En choisissant l’un d’eux, on ne choisit pas seulement un lieu, mais une posture — celle d’un voyageur attentif, curieux et ouvert.